Le consentement à l’impôt
 
Le consentement à l’impôt a toujours été un problème en France, principalement, parce qu’il n’y a pas d’explications.

Les autorités créent des impôts sans en expliquer les raisons et au final, le sentiment général est un pillage de nos revenus.

« Sous l’Ancien Régime, l’impôt était essentiellement destiné à couvrir les dépenses somptuaires et militaires du souverain, la question du consentement à l’impôt ne se posait pas, et seule la crainte de la maréchaussée garantissait sa perception. Si dans la France contemporaine on n’égorge plus guère de percepteurs au coin des bois, c’est parce que le contribuable a conscience, plus ou moins, de recevoir en contrepartie de sa contribution des services : école, santé, transports publics, police, justice, défense, sans lesquels sa vie serait nettement plus difficile. Les hommes politiques se préoccupent du consentement à l’impôt, parce qu’il joue un rôle dans leur réélection. Ce n’est pas parce qu’un impôt est plus juste qu’il est mieux accepté. Ainsi, la TVA frappe plus lourdement les pauvres que les riches, mais elle est mieux acceptée que l’impôt sur le revenu, progressif et donc plus « juste ». La perception de l’impôt sur le revenu peut être brutale, mais celle de la TVA ne l’est pas moins : si l’on ne peut pas payer les fournitures les plus vitales, les conséquences peuvent être des chèques sans provision ou des crédits revolving, les deux cas sont très coûteux financièrement et moralement. »[source]

Plus de transparence permettrait une meilleure compréhension par la population.

 

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