LA PAUVRETÉ

La pauvreté est présente, dans le monde, en Afrique, en Europe et en France particulièrement avec la précarité. Sept des dix pays les plus inégalitaires au monde sont situés en Afrique. Le nombre d’êtres humains vivants dans l’extrême pauvreté a considérablement augmenté. Il est primordial de renforcer la solidarité et l’entraide, par la formation et la scolarisation (des jeunes filles particulièrement), par plus d’humanité. Mais également de la lutte contre les maladies (dont le SIDA et le paludisme).

Partageons cette réflexion : « La pauvreté n’est pas une chose naturelle. Il s’agit d’une pure création humaine, et elle peut être surmontée et éradiquée qu’au travers des actions des êtres humains. L’on peut transformer son handicap en atout et être productif. » [1]

 Partageons cette analyse :  « La pauvreté, qu’elle concerne des adultes ou des enfants, est un phénomène multidimensionnel : elle ne se résume pas à la seule insuffisance de ressources monétaires. On peut rappeler la définition qu’en a donnée, dès 1984, un Conseil européen afin d’orienter les travaux statistiques communautaires : « Des personnes vivent dans des situations de pauvreté si leur revenu et leurs ressources (matérielles, culturelles et sociales) sont à ce point insuffisants qu’elles les empêchent d’avoir des conditions de vie considérées comme acceptables dans le pays membre où ils vivent.» […]  En outre, la dépendance concerne non seulement la relation des parents, mais aussi celle à l’égard de l’environnement. L’école, le quartier, le groupe de « pairs » prennent une importance croissante à mesure que les enfants grandissent. Il n’est pas illégitime de considérer qu’un enfant fréquentant un établissement scolaire au climat ou aux résultats dégradés, habitant un quartier peu sûr, pauvre en équipements culturels ou de loisirs, etc. est, de par ces faits, pauvre même si sa famille ne l’est pas sous d’autres aspects, notamment la pauvreté affecte non seulement le bien-être de l’enfant au moment où les ressources sont insuffisantes, mais aussi leur « bien devenir » ; elle handicape leur capacité à évoluer, à se doter des ressources indispensables, comme un capital de connaissances et de savoirs, un capital culturel, un capital social, un capital santé. Cette insuffisante construction de « capital humain » risque de conduire à ce que l’enfant pauvre devienne un adulte pauvre.
Ceci a deux conséquences. La première est qu’il est particulièrement important d’estimer les effets de la pauvreté sur les domaines de la santé, de la réussite scolaire, etc. La seconde est que, plus généralement, tout enfant connaissant des problèmes de santé affectant gravement son devenir ou tout enfant sortant du système scolaire sans aucune qualification, tout jeune en situation d’illettrisme, doit être considéré comme pauvre indépendamment de la situation matérielle de sa famille. Ainsi, dans certaines études internationales, la proportion des jeunes de niveau scolaire très faible au regard des résultats moyens constitue un indicateur en soi de pauvreté des enfants (cf. les indicateurs publiés par le centre de recherche Innocenti de l’Unesco).[2]
 « La pauvreté est souvent définie comme un niveau de vie inférieur à un seuil de revenu minimum : par exemple, 1 dollar par jour et par personne. Mais être pauvre, c’est aussi ne pas pouvoir se nourrir, se loger, se soigner et s’instruire comme il faut, ou peser sur les décisions qui influencent l’existence. Sur les 6 milliards d’habitants que compte notre planète, 3 milliards vivent dans des pays en développement, dans des conditions correspondant à ces définitions de la pauvreté. Aujourd’hui, plus de 2,9 milliards d’êtres humains, soit près de la moitié de la population du globe, ont moins de 25 ans, et… Un enfant meurt, toutes les 5 secondes, de la faim et de causes du même ordre. Dans les 25 années qui viennent, 1,5 milliards de personnes naîtront dans les pays pauvres. Mais 50 millions d’individus seulement viendront grossir la population des pays riches. Quelque 186 millions d’adultes et 88 millions de jeunes de 15 à 24 ans sont au chômage alors même que 184 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans sont sur le marché du travail. Mais il y a des raisons d’espérer… Ces 30 dernières années, le taux d’analphabétisme adulte dans les pays en développement a diminué de près de moitié. Le nombre de personnes ayant moins de 1 dollar par jour pour vivre a baissé, alors même que la population mondiale augmentait de 1,6 milliard au cours des 20 dernières années. Durant la dernière décennie, les pays en développement ont connu une croissance économique supérieure à celle des pays développés. » [3]

Vue d’Afrique, « La pauvreté ne disparaîtra pas, c’est une réalité tangible. Elle se présente comme une malédiction et elle est même comparable aux catastrophes naturelles, vu qu’elle détruit, anéantit, humilie et tue à petit feu. La pauvreté nous expose à plusieurs dangers (sans abri, chômage, délinquance, prostitution, malnutrition, maladie, famine, manque d’accès à l’éducation et d’activités génératrices de revenus, etc.).  Il faut encourager les jeunes entrepreneurs et les mettre sur le chemin de la réussite. Les aînés doivent épauler les plus jeunes pour faire d’eux des leaders de demain.les dirigeants doivent créer où chaque initiateur de projets pourra s’exprimer librement et avoir accès à un encadrement et un suivi pour réaliser son rêve. On ne naît pas entrepreneur, on le devient. »[4]

Il existe des réalités cachées, dont la présence de mauvais esprit, serviteurs de Satan. Parmi ses esprits se trouve celui de la pauvreté. C’est un suppôt de l’ennemi qui détruit nos bénédictions matérielles et financières, et les opportunités que nous pouvons avoir d’être bénis. Le Pasteur NDOUGA[5] a réalisé un petit fascicule qui explique le drame de la pauvreté et les solutions pour en sortir. Cette partie spirituelle peut surprendre, mais c’est une réalité plus que cachée, qui explique tant de drame.
 
 
 
Le drame des enfants :

« Un pauvre sur trois en France est un enfant […] Entre 2008 et 2010, la pauvreté des enfants, définie comme la proportion d’enfants sous le seuil de pauvreté de 60 % du revenu médian, a fait un bon de presque deux points, ce qui représente près de 350 000 enfants pauvres de plus. Elle touche désormais 2 665 000 enfants, soit un enfant sur cinq (19,6 %).  De plus, en 2010, les familles sont devenues majoritaires, dans les structures d’hébergement, avec 11 200 personnes en familles hébergées pour 10 300 isolés.  Malgré des moyens conséquents, les différentes politiques que sont l’accueil de la petite enfance, la réussite éducative, l’accès aux soins… ne parviennent pas à donner les mêmes chances de réussite aux enfants des familles vulnérables, soit parce qu’ils n’y ont pas accès (c’est le cas de l’accueil de la petite enfance), soit parce que leurs modalités de fonctionnement désavantagent ces enfants (c’est le cas de l’école, du système de santé). Ils interviennent de manière souvent trop tardive et selon des modalités aujourd’hui inadaptées. »[6]
Depuis, le nombre d’enfants victimes de la pauvreté a plus d’explosés en une décennie.

Malnutrition :

Trop nombreux sont les enfants qui ne mangent pas à leur faim. Trop d’enfants scolarisés ne font qu’un seul repas par jour (celui de la cantine), mais que 9 mois sur 12, le reste de l’année, il souffre d’une mauvaise alimentaire, non variés. La pauvreté et la précarité sont les grands responsables, mais aussi les problèmes économiques et de mauvaises gestions, qui influencent la scolarité, les résultats scolaires, l’attention, la croissance, la santé et torpillent l’avenir de trop de nos enfants.
Les enfants qui n’arrivent plus à suivre dès 11h, voire 10h, qui s’endorment, manque d’attention sont souvent des enfants qui n’ont pas pris de petit-déjeuner le matin.
Trop nombreux sont nos étudiants qui ne mangent pas à leur faim. Une aide alimentaire se développe, mais très insuffisante pour répondre à l’immense besoin. Cette aide est plus que nécessaire pour leur permettre d’étudier dans de bonnes conditions.
Nous sommes confrontés à des enfants qui sont affamés !
Nous devons aider nos enfants et nos étudiants à surmonter les défis sociaux et scolaires auxquels ils peuvent être confrontés à cause de leurs environnements et de leurs situations.
Un exemple, « Romelu Lukaku, se livrant pour le site The Player’s Tribune : « Je me souviens très bien du moment où j’ai su que nous étions pauvres. Je revois le regard de ma mère devant le réfrigérateur. J’avais six ans et je quittais l’école à midi pour rentrer manger chez moi. Ma maman préparait la même chose tous les midis: du pain et du lait. Quand tu es un gamin, tu n’y penses pas, mais j’imagine que c’est tout ce qu’on pouvait se payer. Et puis un jour que je rentrais, je suis allé dans la cuisine et j’ai vu ma mère avec la brique de lait, comme d’habitude. Sauf que cette fois, elle le mélangeait à autre chose. Elle secouait le tout, tu vois? Je ne comprenais pas ce qui passait. Puis elle m’a apporté mon lunch et elle souriait comme si tout allait bien, mais j’ai immédiatement réalisé.
Elle ajoutait de l’eau dans le lait. Nous n’avions plus assez d’argent pour avoir du lait pour toute la semaine. Nous étions fauchés. Pas seulement pauvres, totalement fauchés. Mon père avait été footballeur pro, mais il était en fin de carrière et on n’avait plus d’argent. » Les difficultés économiques des parents ne devraient pas toucher les enfants. Cet enfant a vu disparaître son cadre (la télévision, l’eau chaude faute d’électricité). « Je voulais prendre un bain, mais il n’y avait plus d’eau chaude. Ma mère chauffait de l’eau dans une bouilloire sur la gazinière, je me mettais debout dans la douche et je me versais de l’eau chaude sur la tête avec une tasse. » Parfois, ma mère devait même « emprunter » du pain au boulanger en bas de la rue. Le boulanger nous connaissait moi et mon petit frère donc il nous laissait emporter un pain le lundi et le payer le vendredi. Je savais qu’on avait des difficultés. Mais quand elle ajoutait de l’eau dans le lait, je réalisais que c’était bien pire, tu vois ce que je veux dire? Notre vie, c’était ça. Ce jeune a décidé de sortir de cette situation et d’aider sa famille. « Je ne pouvais pas regarder ma mère vivre ainsi. Non, non, non, pas moyen. Dans le football, les gens aiment faire référence à la force mentale. Et bien je suis le gars le plus fort que tu puisses rencontrer. » Il avait six ans et avait dix ans devant lui pour devenir un champion. Il s’est entraîné. Il était seul aux compétitions, mais avec la force de volonté, il est arrivé. « Je voulais être le meilleur footballeur dans l’histoire belge. C’était mon but. Pas bon, pas génial, le meilleur. Je jouais avec tellement de colère, à cause de plein de choses… à cause des rats dans notre appartement… parce que je ne pouvais pas regarder la Ligue des Champions… à cause de la façon dont les autres parents me regardaient. J’étais en mission. À douze ans, j’ai marqué 76 goals en 34 matches. Je les ai tous marqués avec les chaussures de mon père. Une fois qu’on a eu la même pointure, on a pris l’habitude de se les partager. » Il est devenu un grand footballeur, en partant de rien, joueur de l’équipe nationale belge.[7]
Cet enfant, comme tant d’autres, a vécu les difficultés économiques de sa famille, il a vécu dans des conditions très difficiles, et pourtant, il a réussi et attend son objectif pour sortir sa famille de la galère. En France, des enfants vivent ces situations, pourtant nous pourrions les aider en leur offrant un petit-déjeuner, un déjeuner à la cantine des établissements scolaires, à les aider ponctuellement avec une aide alimentaire ou accompagner dans un cadre plus long. Les enfants doivent être notre priorité.

Bruno écrit dans sa biographie à paraître : « J’ai connu les difficultés en tant qu’enfants, je mangeais chez mes parents, de vrais repas, mais les quantités étaient trop faibles, j’avais FAIM. J’ai connu le sentiment de faim pendant longtemps. Ma grande fille à ses 11 ans m’a rappelé le besoin de manger des enfants et de remplir leurs ventres pour les aider dans leurs croissances. Et j’ai eu des flash-back de ma période d’enfance. Sa petite sœur, qui aura bientôt 2 ans me rappelle constamment le besoin de manger par ses pleurs. Elle n’a jamais connu la faim, mais nous rappelait combien elle devait manger (lait, compotes, légumes, etc.) et que c’est un budget pour les familles. « Avec mon épouse, nous pensions aux autres parents, à ceux qui avaient des enfants de l’âge de notre fille et qui galèrent pour nourrir leurs bébés. Nous avions remarqué qu’il n’existait pas de déstockage des produits alimentaires pour bébé, hormis sur le marché (mais nous n’avions pas confiance). Nous profitions des promotions des magasins pour remplir le placard de la petite. »

Mais comment font les autres ?
Et pourtant, tant de nourritures sont jetées et détruites dans notre pays, c’est un drame humain, écologique et environnemental terrible.
Pendant ses nombreuses années de bénévolat, Bruno a été confronté à plusieurs reprises à ses problèmes et pas que chez des familles « pauvres », c’est la raison de son obstination à créer une banque alimentaire en 2011. Nous devons apporter une aide concrète de courte durée à toutes les familles et pas que ceux qui sont bénéficiaires des minima-sociaux, mais qui sont fragilisés par un événement de la vie.

Les femmes :

Les femmes européennes sont en première ligne. Les femmes sont des mères, des entrepreneuses, des salariées, qui travaillent difficilement, pour nourrir leurs familles.  « La plupart des 1,4 milliards de personnes vivant sous le seuil de pauvreté (moins de 1.25 $ par jour) aujourd’hui sont des femmes et des jeunes filles, par ailleurs souvent victimes de violations des droits humains. Ceci affecte leur capacité à mener des vies saines, dignes et épanouissantes et diminue le bien-être potentiel de leurs familles et de leurs communautés – avec des effets dévastateurs aussi bien sur les individus que sur les sociétés dans leur ensemble. »
« Pour encore lutter efficacement contre la pauvreté, elles s’organisent en association ou en coopérative; ce qui leur permet de mettre en place des activités collectives. » Nous devons appuyer le travail de ces coopératives, financer leurs développements par le microcrédit, la tontine, par la formation, par tous moyens.
 
Les femmes en précarité :      

La précarisation d’un grand nombre de femmes, dans la sphère familiale, les pousse à se prostituer, à rester avec un homme violant de peur de se retrouver à la rue et seule, à se retrouver à la rue du jour au lendemain seule ou avec leurs enfants, à être victime de toutes formes de harcèlement ou de sévices. Ce qui impacte le psychisme de ses victimes et de leurs enfants. Ce qui peut se traduire par des troubles dépressifs ou anxieux, des idées suicidaires ou des passages à l’acte, ainsi qu’une mauvaise santé physique.
Quant à la sphère économique, elles sont touchées par la discrimination salariale par rapport aux hommes, aux problèmes de garde d’enfant (souvent obligé de prendre un congé parental avec de faibles ressources), le chômage, une double vie (travail + logement), les horaires atypiques et le temps partiel.
Se pose également le problème de l’accès aux soins et à la contraception et l’accès à un emploi honorable qui permettait une plus grande autonomie et une sécurisation personnelle et sociale. Une majorité de demandeurs d’emploi féminin sont inscrits en catégorie B et C en raison du temps partiel et elles sont trop nombreuses à basculer des indemnités chômage à l’ASS ou au RSA.
Les ruptures familiales ou conjugales représentent un problème important avec une augmentation sans précédent du nombre de femmes seules ou avec enfants se retrouvant à la rue et pris en charge par le SAMU SOCIAL.

La précarité hygiénique
 
Malgré le prix bas de certains produits (dentifrices, savons à moins d’un euro), « Trois millions de Français n’ont pas les moyens de conserver une hygiène correcte : c’est ce que révèle un sondage IFOP commandé par l’association « Dons solidaires », que nous vous révélons en exclusivité. Un cercle vicieux : les plus pauvres subissent plus d’exclusion à cause de leur apparence, liée à leur situation. »
Trop souvent ses personnes n’arrivent pas à acheter les produits de base. Plus les produits hygiéniques sont chers, moins les plus démunis peuvent se les procurer. Exemple avec la lessive : environ cinq millions de personnes lavent leur linge à la main et dans plus de la moitié des cas, elles sont contraintes d’utiliser du savon, du liquide vaisselle ou du gel douche. Les femmes et les jeunes enfants sont les populations les plus concernées. Plus de 1,5 million de femmes ne peuvent pas changer suffisamment de protection hygiénique (dont 13 000 adolescentes) ou ont recours à des moyens de fortune, et près de trois millions de personnes ne peuvent pas remplacer régulièrement les couches de leurs enfants. Un manque d’argent qui fait subir directement un manque d’hygiène, et qui a des conséquences importantes sur la vie sociale et professionnelle des plus démunis. Deux millions de personnes disent se sentir mal à l’aise par rapport à leur hygiène corporelle. Les trois quarts d’entre elles déclarent avoir déjà annulé au moins une fois un entretien d’embauche à cause de leur apparence. »[8]
« Par manque de moyens et parce que les produits sont chers, beaucoup de Français renoncent à leur hygiène corporelle ce qui les rend encore plus vulnérables et les exclut davantage à cause de leur apparence négligée. Beaucoup déclarent avoir déjà annulé au moins une fois un entretien d’embauche pour cette raison. »[9]
Cette situation empire d’année en année pour attendre 1 français sur 9, un plan hygiène doit être mis en place. Que dire des changes de bébé, qui ne sont pas changés autant de fois qu’ils ne devraient. La baisse de la TVA sur les produits d’hygiène permettra à plusieurs millions de personnes de retrouver une hygiène presque normale. Les marques devront également faire un effort en réduisant leurs frais de communication et les distributeurs leur margent.
L’hygiène est un enjeu de santé publique.

La jeunesse :

Ses mères sont inquiétées pour l’avenir de leurs enfants, qui au niveau mondial, sont les premières victimes de la pauvreté et de la précarité. « Nous ne sommes plus au stade où il faut définir la pauvreté de façon théorique. Nous la vivons déjà au quotidien avec toutes ses réalités. Il est donc temps que des actions concrètes soient menées pour sauver l’Afrique, mais particulièrement la jeunesse, car le taux de chômage est très élevé. Aussi, faut-il souligner qu’il existe deux catégories de jeunesse : celle des diplômés sans emplois et celle des non-diplômés sans activités.  Pour éloigner la pauvreté de notre continent, il faut prendre en compte ces deux éléments fondamentaux à savoir : l’emploi et l’entrepreneuriat. L’emploi sera destiné à la première catégorie et l’entrepreneuriat consacré à la deuxième.  Donc nous comprenons que la création d’emplois et l’initiation à l’entrepreneuriat restent indispensables pour protéger la jeunesse africaine contre ce danger. La classe la plus exposée est celle des non diplômés sans activité.  Les conséquences sont dès lors très graves à savoir : le grand banditisme, la prostitution, l’immigration clandestine, etc. Lorsque la durée du chômage devient longue, c’est le désespoir, le manque de confiance en soi».[10]
Nous devons créer des emplois privés, de l’activité pour réduire la pauvreté et sauver cette jeunesse malade, souffrant de la précarité et de l’inactivité.  Les employeurs ne donnent pas la chance aux jeunes diplômées et des facteurs ont un doctorat ou un master par exemple. Il y a un vrai problème.
 

« Riches, pauvres et classes moyennes : comment se situer ?
 

Bruno vous invite à lire un article de l’Observatoire des inégalités[11], qui permet de nous aider à comprendre comment sont classées les personnes en catégorie sociale. Il est nécessaire de lire intégralement l’article pour comprendre que les apparences sont trompeuses, tout comme les statistiques.

 
Les propriétaires pauvres :

2 millions de ménages vivent dans un logement, dont ils sont propriétaires (sans aucune charge de remboursement, mais ne sont pas aidés. Les compagnons bâtisseurs et d’autres associations leur apportent un soutien matériel et financier, mais insuffisant. « Dans de nombreux cas, l’entretien de leur logement et la taxe foncière leur coûtent plus cher que le loyer net d’un HLM, APL déduite. Une méthode sûre pour décourager l’accession à la propriété ou même la propriété des ménages aux revenus modestes. » Nous devons aider ses familles.

Stabiliser les ressources :

« Nous sommes souvent surpris de constater que les bénéficiaires des Minima sociaux ou les travailleurs précaires (CDD, contrats aidés emplois à temps partiel et Intérim) posent un problème de stabilité des ressources du foyer avec une baisse ou une suppression des aides sociales sous l’effet des seuils qui enfoncent les personnes dans la pauvreté et la précarité. »
Les critères des aides sociales sont très mal compris par les administrés et les aides ne correspondent pas aux besoins. Les aides au logement ou l’ARS étant basé sur les revenus à N-2 alors que les personnes rencontrent des difficultés à l’instant T. Le RSA et l’ASS tiennent compte des revenus trimestriels de la période antérieure, ce qui permet une meilleure prise en compte, mais le système reste complexe.
Ces personnes ne retournant alors vers les assistantes sociales et sollicitant des mesures d’urgence comme le FSL, l’aide à l’enfance ou des aides aux paiements des factures d’énergie.
Lors d’impayés de loyer, la longueur des procédures crée des situations d’exclusion par la mise en place de procédure d’expulsion qui pourrait être évitée, du stress et donc un sentiment de peur et enfin des sollicitations de mesure d’accompagnement coûteux comme les mesures ASELL.

La réforme de l’APL est une solution partielle au problème, mais un début de solution. Cette réforme doit être améliorée pour être plus proche des besoins, en particulier en tenant compte de la perte d’emploi, de la maladie, du versement des pensions alimentaires et prendre en compte les revenus non salariés.

L’accès aux droits

Résultante : « Nous constatons qu’une majorité de nos adhérents ou visiteurs méconnaissent leurs droits tant au niveau juridique, social que sur le logement. C’est une forme d’exclusion importante et qui est très peu prise en compte par les institutions pensant que les CDAD, les services sociaux et les administrations répondent à la demande, tout comme les sites d’informations des CAF et service-public.fr et pourtant dans la réalité, nous constatons un manque criant d’informations. »
Des situations de précarisation et de paupérisation pourraient être évitées par une meilleure information.
Notre association aide ses adhérents à ouvrir des droits sociaux directement ou par l’intermédiaire des travailleurs sociaux.
« L’accès effectif des personnes en difficultés aux prestations auxquelles elles peuvent prétendre revêt un caractère crucial, au cœur des politiques de lutte contre l’exclusion. »
C’est en particulier le cas en matière de santé avec l’ACS et la CMUC et des aides aux logements. Pourtant la loi d’orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions prévoir un accès aux droits. La réforme de l’ACS et de la CMUC est un début de solution.

Conséquences sociales
 

Bruno est devenu avec le temps et l’expérience, un spécialiste du traitement du surendettement et des difficultés financières. Son slogan : Prévoir, c’est éviter les difficultés futures par l’anticipation.

Résultante :

L’explosion de la précarité et la fragilité des foyers français nécessitent la mise en place rapide de moyen pour accompagner et non assisté les familles en difficulté. Trop de personnes n’ont pas accès à un compte bancaire et méconnaissent la procédure « du droit au compte »[15], les privant par exemple de la possibilité de recevoir des prestations sociales de la CAF ou des remboursements de soins de la CPCAM. Depuis les néobanques[16] ont réduit considérablement cette fracture bancaire, en offrant des services à un large public sans discrimination.
 
 

 
 
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 Compléments :

 

les invendus alimentaires

les vautours
 
 
 
 
 Sources :
 
[1] Un internaute ivoirien (octobre 2018)
[2] « Estimer la pauvreté des enfants »  Dossier n°2 du Cerc Juin 2005
[3]http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/ACCUEILEXTN/EXTABTUSFRENCH/0,,contentMDK:20889667~pagePK:64094163~piPK:64094165~theSitePK:328614,00.html
[4] Narcisse
[5] NDOUGA
[6].https://www.lagazettedescommunes.com/142901/la-necessite-de-concevoir-une-politique-nationale-et-de-l%e2%80%99enfance/
[7] https://www.theplayerstribune.com/…/romelu-lukaku-ive-got-s… (4 juillet 3018)

[8] https://www.franceinter.fr/societe/la-precarite-hygienique-un-fleau-mal-connu-et-mal-vecu
[9] https://www.vivamagazine.fr/precarite-hygienique-une-realite-pour-3-millions-de-francais-174227
[10] Narcisse
[11] https://www.inegalites.fr/Riches-pauvres-et-classes-moyennes-comment-se-situer
[12] https://secretariatsocialccr.org/
[13] http://www.lamarseillaise.fr/marseille/social/72574-chiffres-le-secretariat-social-de-marseille-leve-le-voile-sur-la-pauvrete
[14] Marianne du 5 janvier 200, page 53, « ces associations qui font tellement mieux que l’État » par Catherine Enjolet de Paris.
[15] Page
[16] Page
[17] Extrait du rapport de la fédération Crésus 2009
[18]https://www.cresusalsace.org/cresus-en-action/les-actualites-cresus/cresus-de-l-evaluation-d-impact-a-un-nouveau-modele-economique.html
[19] « [VENDREDI EN CHIFFRE] Le gaspillage alimentaire, le fléau de la société moderne, vendredi 14 octobre 2016 –  http://www.carenews.com/fr/news/6294-vendredi-en-chiffre-le-gaspillage-alimentaire-le-fleau-de-la-societe-moderne
[20] https://toogoodtogo.fr/fr
[21] https://www.challenges.fr/economie/cette-start-up-a-trouve-une-solution-etonnante-pour-lutter-contre-le-gaspillage-alimentaire_581207
[22] https://univ-droit.fr/actualites-de-la-recherche/manifestations/27560-de-la-phase-amiable-au-recouvrement-force-des-creances-de-sommes-d-argent-etat-des-lieux-questions-juridiques-diverses

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